Ils nichent en colonie avec des nids comme ceux des belliers et donc souvent confondu avec eux, voici le travailleur à bec rouge (Quéléa quéléa). Un oiseau que j’ai déjà présenté.
En longeant, la plage de Saint-Gilles, un arbre bruyant attire mon attention. La petite dimension des nids et l’absence de jaune dans les allers/retours des adultes me font tout de suite penser au travailleur. Mais pourquoi autant d’agitation ?
Je m’approche sans rester juste en dessous car les voitures et autres poteaux sont tapissés de … (vous savez quoi).
La densité d’oiseaux est énorme. Un bout de branche porte une dizaine d’individus, peu colorés.
C’est l’époque du nourrissage des jeunes.
Aussitôt un adulte qui approche et une volée de juvéniles se jettent sur lui pour lui réclamer à grands renforts de cris, un peu de cette purée marron bizarre que les parents recrachent. L’adulte fuit de branche en branche en étant constamment harcelé. Dès qu’il le peut, dans un moment fugace, il livre une ration à un des petits affamés à ses cotés et s’envole en quête de pitance pour les autres.
Dur dur d’être parent de famille nombreuse…